Les taxis communaux de Man ont spontanément suspendu le trafic, lundi 26 février 2024 durant une demi-journée, pour protester contre la présence de gendarmes à plusieurs endroits de la ville, les empêchant de travailler convenablement, rapportent des grévistes.
« Notre grève d’aujourd’hui n’est pas pour agresser qui que ce soit, nous sommes dans la commune avec des taxis communaux, nous travaillons avec la police et la gendarmerie, ce qui n’est pas normal. On a donc décidé aujourd’hui que la gendarmerie aille hors de la ville faire ses contrôles. Si on sort pour aller les trouver hors de la commune et que nous sommes en infraction, c’est une contravention les agents peuvent nous donner », a décrié Charles C., un chauffeur de taxi.
« Dans la commune on peut accepter que la police nous donne des contraventions. (…) On ne peut pas travailler avec tous ces corps dans la commune parce que ce que nous gagnons n’est pas trop. C’est la raison pour laquelle nous observons cet arrêt de travail. Que la brigade routière parte hors du corridor. Si tous les corps sont dans la commune, vraiment cela ne nous arrange pas », a-t-il poursuivi.
Massés autour de leurs engins stationnés, les chauffeurs ont sollicité l’implication des autorités afin qu’un terrain d’entente puisse être trouvé sur la question et leur faciliter le travail.